Sexualité et douleurs articulaires chroniques : comment avoir une vie intime épanouissante, naturellement ?
La Saint-Valentin est le jour où on célèbre l’amour. Pourtant, bon nombre de mes clientes m’avouent presque en rougissant, que la sexualité est quasiment inexistante dans leur couple. Les raisons invoquées sont la fatigue, le manque de désir, le manque de libido, la douleur, et la peur de souffrir. Beaucoup me relatent des tensions, de ce fait dans leur couple, avec un sentiment énorme de frustration, et de culpabilité. La sexualité est souvent un sujet tabou, que vous n’osez pas aborder avec l’équipe soignante qui vous accompagne. Cela donne lieu à des frictions dans les couples, voir à des séparations. Pas toujours facile pour le conjoint de comprendre ces maladies, et leur mode de fonctionnement, d’admettre aussi qu’il y a un avant, et un après à construire. Alors, est-ce possible d’avoir une sexualité dans ce cas-là, et comment la les techniques naturelles peuvent vous accompagner ?
1- Comment définit-on la douleur chronique ?
La douleur chronique se définit par sa persistance au-delà de trois mois. Cette notion de temps est donc très importante.
Il y a différentes sortes de douleurs articulaires chroniques, qui peuvent toucher certaines zones du corps, comme les lombaires, ou les épaules par exemple.
Les causes sont elles aussi multiples, et ne sont pas toujours identifiées.
Chez certaines personnes, on peut repérer un problème au niveau du système nerveux central, chez d’autres, ce sera un souci sur le plan de l’excitabilité des nerfs, mais cette liste n’est pas exhaustive.
Cela explique que lors d’une blessure, même lorsque celle-ci est guérie, le corps continue encore à réagir avec plus ou moins de violence, entrainant la douleur chronique.
2- Quel rôle joue la douleur chronique sur la sexualité ?
On peut voir l’activité sexuelle comme une activité physique à part entière, puisque des efforts physiques sont fournis. Le problème est que lorsqu’on souffre de douleurs articulaires chroniques, ces efforts peuvent être la cause, ou la conséquence, de l’augmentation des douleurs et de l’inconfort.
Mais d’autres facteurs entrent aussi en jeu, comme la baisse et l’absence de désir : une étude de l’ANDAR de 2010 (Association Nationale de Défense de l’Arthrite Rhumatoïde) rapportait que, 70% des 1200 membres interrogés de leur association, souffraient de l’impact négatif de leur maladie sur leur vie sexuelle.
La baisse et l’absence de désir en était la première cause.
Trois causes principales sont mises en avant :
- Vient en premier, la fatigue et le manque d’énergie : la lutte contre les maladies chroniques, fatigue le corps et l’esprit. La douleur étant permanente, il n’y a pas de repos suffisant. A cela s’ajoute souvent le fait que les malades bougent moins : par peur d’avoir encore plus mal, ou lorsqu’ils ont mal, et que leurs déplacements sont plus compliqués. Cela entraîne une ankylose, et un déconditionnement à l’effort : on se déshabitue à fournir une activité physique. Ce déconditionnement, est sans doute la cause de la baisse d’énergie dans la sexualité, qui entraîne la diminution de la libido, devenant parfois inexistante.
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La peur de la douleur : les relations sexuelles nécessitent de bouger. La peur d’avoir mal en fonction des positions, peut vous rendre moins entreprenant, et doivent vous amener à consulter un médecin.
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Ne pas avoir les mêmes capacités physiques : la douleur chronique peut vous obliger à limiter vos mouvements, voir à ne plus en avoir assez. Cela entraîne encore plus de raideurs articulaires, et donc encore plus de douleurs. Mais aussi lorsqu’on bouge moins, à la longue les muscles vont fondre, ils seront moins toniques. Vos aptitudes physiques seront moins performantes, et les mouvements plus complexes. Cela aura pour conséquence, une absence de relations sexuelles par peur de la douleur.
3- Comment la naturopathie, et la phytothérapie, peuvent vous aider à retrouver une vie sexuelle épanouissante ?
Les douleurs articulaires chroniques, ne sont pas la seule raison qui nuisent à une vie intime satisfaisante, et nécessaire.
L’annonce de la maladie est un tsunami émotionnel, qui laisse les malades chaos.
La colère, le sentiment d’injustice, le mal être face à ce corps qu’on ne reconnaît plus, et qui ne veut plus nous obéir, s’installent alors, parfois durablement.
Je reçois beaucoup de femmes à mon cabinet, qui abordent ce sujet. Dans nos discussions, j’essaie de les faire cheminer sur ceci : il y a une vie avant la maladie, et il y a une vie maintenant qui est à bâtir. Dans cette vie, il y a le volet sexualité qui a changé, et il faut que les partenaires l’évoquent librement, et respectueusement. Sans dialogue, il y aura toujours la peur d’avoir mal lors des rapports intimes. Accepter cela, c’est commencer aussi à accepter sa maladie. Cela est un long processus.
L’alimentation anti-inflammatoire, n’a pas qu’un avantage sur la réduction de toutes les inflammations. Elle permet de détoxifier en douceur le corps, qui va mieux pouvoir se mouvoir. Le stress s’abaisse. Or, le stress, s’il est nécessaire à petite dose, en permanence, entraîne un risque cardiovasculaire, et une fatigue intense.
Dans cette alimentation, on peut jouer sur les goûts et les saveurs, avec les épices, comme le gingembre : c’est un précieux antioxydant, un anti-inflammatoire intéressant, et un cardiotonique.
Il ne présente pas de risque si vous n’êtes pas allergique à celui-ci, ou si vous le prenez en petites quantités.
La maca (qui ne sera pas conseillé aux personnes souffrant de symptômes métaboliques), le cordycep (champignon sacré des empereurs Chinois, qu'ils prenaient pour avoir une bonne fertilité, ainsi qu'une immunité sans faille), sont connus pour booster la libido, comme le tribulus terrestris. Ce dernier était prescrit aux athlètes russes, pour améliorer leurs performances, ainsi que pour accélérer la récupération après les efforts.
Dans les maladies articulaires chroniques, beaucoup de personnes sont dans un état anergique : leur corps n’arrive plus à se défendre contre tout type d’agressions, que ce soit physique ou psychologique. Le cuivre-or-argent (les trois oligoéléments sont réunis dans la même souche), est alors indiqué, pendant deux mois. La supplémentation en magnésium bysclinate est aussi à recommander. Une des indications du magnésium, qui est un catalyseur, est de calmer les nerfs, tout en contribuant à augmenter la résistance à la fatigue, et à l’activité cérébrale.
En magnétothérapie, on va travailler sur le méridien rein, dont le trajet énergétique passe près des organes génitaux, et qui est utile dans les cas d’infertilité (masculine et féminine), mais aussi sur les points du Merveilleux Vaisseau Conception, comme le V17, pour l’abaissement du stress, ou le V14.
En gemmothérapie, les bourgeons de séquoia, de chêne, de cassis, et de bouleau, pourront être pris en cure, selon les recommandations de votre naturopathe. Les trois premiers bourgeons sont des toniques. Avec le figuier et le tilleul, l’axe sera la réduction du stress et des angoisses, quand à la vigne, elle a comme indication la flexibilité articulaire.
En fleurs de Bach, le « couteau Suisse » qui permet de parer à bien des situations, c’est Rescue. Pourquoi ? On va agir sur les chocs physiques et émotionnels récents ou anciens, et les états d’urgence. Il peut être pris en continue.
- L’élixir gorse ou ajonc, quand à lui est intéressant à intégrer dans un élixir composé, personnalisé. En effet, il encourage à envisager la maladie autrement, à en chercher l’enseignement. Il permet de reprendre courage et de positiver.
- L’olivier quant à lui, va permettre de travailler sur la ressource énergétique, qui est souvent très malmenée, chez les personnes atteintes de douleurs chroniques.
- Avec pin (pine) la personne va pouvoir se déculpabiliser et être elle-même.
- On pourra ajouter des élixirs modernes comme le basilic, la bétoine et l’hibiscus. Ils vont permettre de favoriser la communication au sein du couple, d’équilibrer la sexualité et de mettre un peu de chaleur dans une sexualité qui aurait perdu son âme.
Le LaHoChi permet d’accéder à un lâcher prise, à une sensation de mieux être perdurant plusieurs jours après la séance. L’énergie du LaHoChi augmente la vitalité de la personne, lève les blocages énergétiques sur les méridiens, nettoie les chakras et apporte mille autres bienfaits. En se sentant mieux dans son corps et dans sa tête, on se sent mieux aussi avec l’Autre.
4- Et pour conclure
Avoir des douleurs articulaires chroniques ne doit pas empêcher d’avoir une vie intime épanouissante. Mais bien souvent, on se rend compte que les freins ne sont pas seulement physiques, mais émotionnels. La prise en charge naturopathique ne se substitue pas à la prise en charge médicale, mais elle peut aussi vous accompagner dans ce domaine, grâce à la variété des techniques d’accompagnements naturels que je peux vous proposer. N’hésitez pas à m’en parler en toute confiance, lors de notre prochain rendez-vous.